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L’UE annonce vouloir réduire ses émissions de CO2 pour 2025, un défi financier pour le secteur automobile

 L’Union européenne (UE) a récemment renforcé son engagement envers la lutte contre le changement climatique en annonçant de nouvelles mesur...


 L’Union européenne (UE) a récemment renforcé son engagement envers la lutte contre le changement climatique en annonçant de nouvelles mesures pour réduire davantage ses émissions de CO2 d’ici 2025. Ce nouvel objectif place le secteur automobile sous une pression accrue pour accélérer sa transition vers des technologies plus respectueuses de l’environnement, tout en jonglant avec des défis financiers significatifs.

Les ambitions climatiques de l’UE :

  1. Objectifs révisés :

    • L’UE souhaite une réduction des émissions de CO2 de 55 % d’ici 2030 (par rapport aux niveaux de 1990) et cible une baisse intermédiaire plus ambitieuse dès 2025.
    • Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Pacte vert pour l’Europe et des engagements pris lors des conférences internationales sur le climat.
  2. Secteur automobile en ligne de mire :

    • Environ 20 % des émissions totales de CO2 en Europe proviennent des transports, dont une majorité liée aux voitures particulières.
    • L’accent est mis sur la généralisation des véhicules électriques et l’abandon progressif des moteurs thermiques d’ici 2035.

Les défis financiers pour le secteur automobile :

  1. Investissements massifs nécessaires :

    • Les constructeurs doivent augmenter les budgets consacrés à la recherche et au développement (R&D) pour concevoir des véhicules électriques plus abordables et performants.
    • Développement de batteries plus durables, légères et à forte capacité énergétique.
  2. Infrastructures de recharge :

    • La transition nécessite une accélération dans le déploiement de bornes de recharge électrique, un défi logistique et financier pour les constructeurs et les gouvernements.
  3. Coût pour les consommateurs :

    • Les véhicules électriques (VE) restent onéreux par rapport aux modèles thermiques. Les subventions publiques et l'amélioration des technologies seront cruciales pour démocratiser ces véhicules.
  4. Risque pour l’emploi :

    • La production de VE nécessite moins de pièces et d’interventions qu’un véhicule thermique, ce qui pourrait entraîner des réductions d’emplois dans les chaînes de production traditionnelles.
  5. Pression concurrentielle mondiale :

    • Les constructeurs européens doivent rivaliser avec des marques étrangères, notamment chinoises, qui proposent déjà des VE compétitifs à prix réduits.


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