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Le Medef « prêt à discuter » d’une hausse d’impôt des entreprises sous certaines conditions

 Dans une récente interview avec Le Parisien , Patrick Martin, président du Medef (Mouvement des entreprises de France), a évoqué la possibi...


 Dans une récente interview avec Le Parisien, Patrick Martin, président du Medef (Mouvement des entreprises de France), a évoqué la possibilité d'une hausse d'impôt pour les entreprises, tout en posant deux conditions essentielles. Il a souligné la nécessité de montrer que l'État fait des efforts significatifs pour réduire les dépenses publiques, surpassant les exigences faites aux entreprises. De plus, il a insisté sur le fait que tout effort fiscal ne doit pas freiner l'investissement ni la création d'emplois, surtout dans un contexte économique fragile.

Cette déclaration intervient alors que la question fiscale était centrale lors des négociations pour la formation du nouveau gouvernement, dirigé par Michel Barnier, qui semble ouvert à l'idée d'une augmentation d'impôt. Cependant, Barnier a suscité des critiques au sein de la macronie, où certains membres, comme l'ancien ministre Gérald Darmanin, s'opposent fermement à toute augmentation fiscale.

Barnier, dans son entretien sur France 2, a précisé qu'il ne souhaitait pas alourdir la fiscalité pour les classes moyennes et les plus modestes, tout en évoquant la possibilité d'une contribution plus importante de la part des personnes fortunées et des grandes entreprises. Bien qu'il n'ait pas exclu une augmentation de l'impôt sur les sociétés, qui avait été réduit de 33 % à 25 % sous Emmanuel Macron, il a précisé qu'il souhaitait adopter une approche mesurée.

Patrick Martin a exprimé une « attitude constructive » envers le gouvernement, mais a également appelé à la prudence, notant que les entreprises françaises subissent déjà des prélèvements obligatoires parmi les plus élevés au monde, avec un montant total de 364 milliards d'euros par an. Il a suggéré que, tout en envisageant une taxation sur les rachats d'actions, il serait préférable de favoriser des investissements productifs, tout en avertissant que de telles mesures pourraient dissuader les investisseurs étrangers.

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