Dans cet article de Nina Derai pour Forbes France, publié dans le numéro d'été 2024, la présidente de Nomen souligne les défis auxquels...
Dans cet article de Nina Derai pour Forbes France, publié dans le numéro d'été 2024, la présidente de Nomen souligne les défis auxquels sont confrontées les associations humanitaires lorsqu'il s'agit de choisir un nom. Elle observe que, malgré une baisse de confiance en France envers les associations qui sollicitent des dons, de nombreuses organisations continuent de choisir des noms descriptifs qui ne se distinguent pas suffisamment.
Derai met en lumière le fait que les noms descriptifs comme « Médecins du monde » ou « Aide et Action » manquent souvent de singularité et ne reflètent pas toujours l'unicité de chaque association. En conséquence, ces noms, bien que clairs, sont souvent noyés dans une mer de noms similaires, ce qui peut désavantager les nouvelles organisations qui peinent à se faire connaître.
Elle suggère que les associations humanitaires devraient envisager des noms plus créatifs et inventés pour se démarquer. Des exemples comme « Utopia 56 » montrent que des noms évocateurs et symboliques peuvent captiver l'attention et véhiculer une vision plus précise de la mission de l'organisation. De plus, les noms inventés peuvent faciliter l'adresse à un public plus large et éviter les problèmes de confusion que peuvent entraîner les traductions ou adaptations de noms existants dans différents pays.
En fin de compte, Derai appelle les marques humanitaires à faire preuve d'audace en choisissant des noms uniques qui expriment leur personnalité et leur vision de manière plus authentique. Un nom distinctif et mémorable peut non seulement aider à se démarquer, mais aussi renforcer l'efficacité de la communication et l'engagement des donateurs.
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